Interview Benoît Carpentier Le Champion Brestois

Présente toi en quelques mots…

Benoit Carpentier : Bonjour je m’appelle Benoit j’ai 25 ans. Je suis originaire de Brest, j’habite Plougonvelin et je fais du surf à haut niveau.

 

Depuis quand as-tu commencé les sports nautiques ? D‘où te vient cette passion ? 

 

Benoit Carpentier : Ma famille a toujours été proche de la mer. Ma mère a été championne de Windsurf et mon père travaille dans un centre nautique, c’est ce qui m’a permis d’être plongé dans le milieu dès mon plus jeune âge. C’est d’abord avec la pêche que j’ai appréhendé la mer quand j’étais enfant, puis via le cursus scolaire qui proposait de l’Optimist. À l’âge de 12 ans, j’ai tenté le surf tout seul, cela m’a plu j’ai donc décidé de prendre des cours. Suite à ça toute la famille s’est mise au surf !

J’ai aussi eu la chance d’intégrer le centre de perfectionnement puis le pôle espoir de la Torche ce qui m’a permis de voyager énormément et de faire des compétitions à l’international.

 

Depuis, je pratique plusieurs disciplines de haut niveau, comme le SUP (Stand Up Paddle) où j’ai pu décrocher le titre de Champion du monde, le longboard qui est une discipline du surf où j’ai remporté le titre européen. Sinon toute l’année, je m’adapte tous les jours aux conditions et choisis le support adapté.

 

 

Tu as concourru ta dernière finale de championnat de France face à ton frère Mathieu , quels sont les avantages et les inconvénients de se retrouver face à lui ?

 

Benoit Carpentier : Avec mes deux grands frères, on s’est toujours tirés la bourre, ils ont toujours été un exemple pour moi et m’ont permis de constamment dépasser mes limites. Mathieu, lui, a toujours fait des compétitions par plaisir et non de façon professionnelle. Cette compétition nous a donc permis de partager un moment incroyable ensemble. Ça été un réel plaisir d’être en finale avec lui et qu’il remporte ce titre de vice-champion de France de SUP. C’était une finale en famille, sans pression.

 

 

Quels sont tes projets à court et long terme ?

 

Benoit Carpentier : Les dernières compétitions ont été annulées avec le Covid, donc à court terme je prévois de faire une croix sur l’hiver breton et de le passer l’hiver au chaud pour m’entraîner.

L’année prochaine je réalise deux Tour Pro dont celui de SUP APP WORLD TOUR qui comporte une compétition à Hawaï, au Portugal, au Maroc et aux Canaries. À l’issu de ces 4 compétitions, le titre mondial sera décerné.

 

Ensuite, il y aura les championnats du monde de surf qui se dérouleront à Puerto Rico en novembre prochain, c’est d’ailleurs une fédération qui est reliée à l’Olympisme. C’est dans cette compétition que j’ai décroché mon titre de Champion du monde, l’occasion pour moi de défendre mon titre !

 

Puis un Tour Pro de Wingfoil en plusieurs étapes notamment en France, en Espagne, au Brésil et au Maroc.

Autour de ce calendrier s’articuleront des compétitions régionales, de Bretagne, d’Europe et les championnats de France.

 

 

J’ai vu que tu as fait partie de cette association Surf4Smile est-ce toujours le cas ?

 

Benoit Carpentier : En effet, je fais toujours partie de cette association. C’est un projet que nous n’avons pas repris, c’était une mission humanitaire en 2017 à Madagascar. Pour aider la population locale nous étions accompagnés de médecins, de dentistes  et avions apporté des planches de surf. Notre objectif : dispenser des cours de surf et des soins médicaux.

Le projet est en stand-by actuellement mais l’association existe toujours.

 

 

Quels conseils tu donnerais aux amateurs qui souhaitent persévérer ? 

 

Benoit Carpentier : Je dirais de rien lâcher, si on a des rêves il faut y croire et de se donner les moyens. Mais surtout de toujours prendre du plaisir et foncer.

 

En quoi tu trouves intéressant le projet supporter militant ?

 

Benoit Carpentier : Je pense que c’est une belle initiative, c’est top de s’entraider entre sportifs et que tout le monde avance ensemble en équipe surtout pour les sports individuels. Cela permet aussi de faire le lien entre les commerces, les clubs et les supporters afin de soutenir chacun à sa manière le sport breton.